La tempête de sable nous ayant empêchés de voir le désert hier soir, sa découverte a été reportée à ce matin. Après un petit déjeuner très matinal (6 heures), où il y avait de très bonnes choses, nous montons tous dansle car en direction des dunes de Merzouga. De loin, elles étaient magnifiques, de près, le sable était très doux. Une surprise nous attendait! Une dizaine de dromadaires étaient réservés pour nous. Nous sommes montés à deux sur chacun. Ils étaient tellement grands que nous avions peur de tomber. Au retour, le bruit infernal des quads etla poussière qu'ils soulevaient ont rompu le charme. Ce nouveau tourisme motorisé dégrade cet evironnement qui appelle à la sérénité. La balade était cependant géniale!
Mais les meilleures choses ont une fin et il est temps de revenir sur Marrakech. La route est longue et magnifique. En chemin nous croisons toutes sortes de moyens de locomotion : charrettes tirées par des ânes, mobylettes, camions à bestiaux ... Des enfants jouent au foot, des femmes portent de lourds ballots de luzerne pour nourrir le bétail, d'autres lavent le linge dans les oueds. Dans les parcelles cultivées, on distingue des silhouettes penchées. Dans les villages, il est étonnant de voir des hommes en djellaba assis devant les pas-de-porte et des femmes voilées bavarder sous des arbres.
A Ouarzazate, nous avons visité la kasbah de Taourirt. C'est un dédale de pièces et d'escaliers de taille et de hauteur variables. Cette construction réalisée sans plan est basée sur l'expérience d'accumulation. Jamais plus haut que 22 mètres, elle ne comporte que trois à quatre étages. Les pièce ne dépassent pas 6 mètres de large sinon les poutres de palmier ne résistent pas.
L'ensemble constitue une forteresse de pisé, où vivait le pacha Glaoui avec ses quatre favorites, ses trois concubines et ses 21 enfants!
Vers 21H30, nous retrouvons notre hôtel avec plaisir. Fatigués par ce périple et enchantés par tout ce que nous avons engrangé comme images et sensations, nous sommes ravis de pouvoir enfin visiter Marrakech!
Elisa, Chloé et les enseignants.